Organes: Cerveau - Spécialités: Analyse biologique

Etude IDASPE : étudie diagnostique visant à identifier de façon non invasive des gliomes avec mutation IDH1 par analyse de l’ADN libre plasmatique circulant, dosage de la 2-hydroxyglutarate urinaire et détection en specto-IRM cérébrale. [essai clos aux inclusions] Les gliomes sont les tumeurs cérébrales les plus fréquentes chez l’enfant et l’adolescent. Ils peuvent être bénins (de bas grade) ou malins (de haut grade). Une mutation au niveau du gène IDH1 est retrouvée dans 40% des gliomes et constitue un facteur de bon pronostic de la maladie. Elle est pratiquement absente dans les autres tumeurs solides, ce qui en fait aussi un marqueur diagnostique du gliome. Cette mutation entraine l’accumulation d’une molécule, appelée D-2-hydroxyglutarate ou D-2OHG dans les gliomes et le liquide céphalorachidien (LCR) des patients. Cette accumulation peut être détectée par une technique d’imagerie, la spectro-imagerie par résonnance magnétique cérébrale qui permet d’établir de façon non invasive le diagnostic de gliome. Le principe est le même que celui de l’imagerie par résonnance magnétique (IRM) sauf que les signaux sont représentés sous la forme d’un spectre. Cette augmentation de la concentration de D-2OHG peut également être mesurée dans les urines ou dans le LCR du patient et est corrélée au statut de la mutation IDH1. L’objectif de cette étude est de diagnostiquer de façon non invasive les patients porteurs d’un gliome ayant une mutation IDH1 par trois différentes techniques : la spectro-IRM cérébrale, détection dans l’ADN plasmatique et dosage du D-2OHG dans l’urine. Un prélèvement sanguin, un examen urinaire et un bilan d’imagerie par spectro-IRM seront effectués chez tous les patients pour constituer cette triple approche diagnostique. Les patients seront suivis selon les procédures habituelles du centre.

Essai clos aux inclusions

Étude ONCOPRO : étude évaluant la valeur prédictive de la progastrine lors du diagnostic et sa cinétique pendant le traitement chez des patients ayant un cancer. Les cancers résultent d'un dysfonctionnement au niveau de certaines cellules de l'organisme. Celles-ci se mettent à se multiplier de manière anarchique et à proliférer, d'abord localement, puis dans le tissu avoisinant, puis à distance où elles forment des métastases. Le traitement du cancer est adapté en fonction de chaque situation. Le choix d'un traitement ou d'une combinaison de traitements dépend de plusieurs facteurs, le type de cancer, le degré d'extension du cancer, la présence d'éventuelles autres maladies, l'âge de la personne, l'état général de la personne. Il existe différents traitements du cancer, la chirurgie, la radiothérapie, la chimiothérapie, l’hormonothérapie, l’immunothérapie et les thérapies ciblées, ils peuvent être utilisés seuls ou associés entre eux. La progastrine est une protéine produite par certaines cellules de l’estomac, qui la transforme en gastrine, une hormone indispensable à la digestion. Lorsqu’il y a une tumeur, la progastrine est sécrétée par les cellules tumorales et devient détectable dans le sang. Elle favorise la survie et le développement des cellules souches cancéreuses à l’origine de la tumeur. La progastrine devient donc un marqueur diagnostique et prédictif de choix pour le suivi de l’efficacité des thérapies mises en oeuvre. L’objectif de cette étude est d’évaluer la valeur prédictive de la progastrine lors du diagnostic et sa cinétique pendant le traitement chez des patients ayant un cancer. Un prélèvement sanguin sera réalisé, pour le dosage de la progastrine par méthode ELISA. Un prélèvement supplémentaire sera effectué afin de mesurer des marqueurs tumoraux spécifiques aux différents types de cancer. Les prélèvements seront réalisés tous les 6 mois ou toutes les 3 semaines pour les patients traités par chimiothérapie et tous les 6 mois pour les patients en suivi. Les patients seront suivis pour une durée maximale de 5 ans après le début de l’étude en l’absence de progression de la maladie.

Essai ouvert aux inclusions

Etude TCSEQ : étude exploratoire visant à évaluer les séquelles à long terme chez des patients traités par radiothérapie pour une tumeur cérébrale. Les tumeurs cérébrales font partie des tumeurs les plus agressives. Les traitements ont beaucoup évolué au cours de ces dernières décennies et sont devenus plus efficaces. Actuellement la plupart de ces tumeurs sont traitées avec de la radiothérapie qui délivre de fortes doses sur le parenchyme cérébral. Cependant, la radiothérapie engendre des dommages à plus ou moins long terme sur le cerveau. Les rayonnements sont à l’origine des dommages sur les cellules et sur la vascularisation. L’objectif de cette étude est d’évaluer la prévalence de séquelles cérébrales anatomiques chez des patients traités par radiothérapie pour une tumeur cérébrale. Les patients seront répartis en 2 groupes. Les patients du groupe cas, suivis pour une tumeur cérébrale par radiothérapie cérébrale dont les séances sont terminées depuis au moins 10 ans, effectueront un examen biologique et un examen radiologique cérébral (imagerie à résonnance magnétique et scanner) ainsi qu’un examen clinique et neurologique. Ils effectueront des tests neuropsychologiques et répondront à divers questionnaires. Les patients du groupe témoin, traités pour un cancer depuis plus de 10 ans mais n’ayant pas eu de radiothérapie cérébrale, auront un examen neurologique et devront répondre à certains questionnaires. Les patients seront ensuite suivis dans le cadre du suivi habituel de leur consultation.

Essai ouvert aux inclusions

Etude TCSEQ : étude exploratoire visant à évaluer les séquelles à long terme chez des patients traités par radiothérapie pour une tumeur cérébrale. [essai clos aux inclusions] Les tumeurs cérébrales font partie des tumeurs les plus agressives. Les traitements ont beaucoup évolué au cours de ces dernières décennies et sont devenus plus efficaces. Actuellement la plupart de ces tumeurs sont traitées avec de la radiothérapie qui délivre de fortes doses sur le parenchyme cérébral. Cependant, la radiothérapie engendre des dommages à plus ou moins long terme sur le cerveau. Les rayonnements sont à l’origine des dommages sur les cellules et sur la vascularisation. L’objectif de cette étude est d’évaluer la prévalence de séquelles cérébrales anatomiques chez des patients traités par radiothérapie pour une tumeur cérébrale. Les patients seront répartis en 2 groupes. Les patients du groupe cas, suivis pour une tumeur cérébrale par radiothérapie cérébrale dont les séances sont terminées depuis au moins 10 ans, effectueront un examen biologique et un examen radiologique cérébral (imagerie à résonnance magnétique et scanner) ainsi qu’un examen clinique et neurologique. Ils effectueront des tests neuropsychologiques et répondront à divers questionnaires. Les patients du groupe témoin, traités pour un cancer depuis plus de 10 ans mais n’ayant pas eu de radiothérapie cérébrale, auront un examen neurologique et devront répondre à certains questionnaires. Les patients seront ensuite suivis dans le cadre du suivi habituel de leur consultation.

Essai clos aux inclusions